.Paparazzis.
Ils sont postés devant les maisons des célébrités pendant des heures, ils les traquent, envahissent leur vie, tout cela pour obtenir la photo qui sera publiée dans les magazines à potins. J’imagine qu’il y a un certain challenge, une montée d’adrénaline et que l’argent ajoute à l’aventure (30,000$US à 100,000$US par an), mais personnellement, je ne voudrais jamais faire ce type de photos. J’ai le sentiment que l’on perd la créativité entourant la photographie dans ce type d’ouvrage. L’important n’est pas d’avoir la bonne exposition, un cadrage recherché ou de faire ressortir une émotion, c’est d’obtenir la photo choquante.
Je n’imagine même pas la vie de ses artistes. Je crois que je finirais aussi par me raser la tête si j’étais incapable d’aller acheter une pinte de lait sans me faire harceler de flashs. D’un autre côté, la vie de paparazzis ne doit pas être bien non plus. Impossible de passer à côté de l’horaire sens dessus dessous et les risques de blessures.
Le documentaire Teenage Paparazzo sorti en 2010 donne un aperçu du rythme de vie des paparazzis. Adrian Grenier rencontre le jeune paparazzi de 14 ans Austin Visschedyk lors d’une soirée et décide ensuite de le suivre afin de comprendre son univers. Il découvre qu’Austin passe ses nuits à suivre des célébrités et à fouiller sur internet pour obtenir des informations concernant leurs prochaines sorties. Un reportage vraiment intéressant qui nous fait réfléchir sur l’importance que l’on devrait apporter sur les photos qui remplissent les magazines à potins et sur la relation entre les célébrités et les paparazzis.