.Persévérance.

Arrêter

Cet hiver, plusieurs facteurs m’ont empêchée de faire tous les projets personnels qui me trottent dans la tête. Je voyais donc les journées de soleil à venir comme une bénédiction, un signe de la nature qui me dit : « Aweille dehors et shoot! » Un texto à une bonne amie, un concept, de nouvelles techniques d’éclairage et hop! Tout est prêt.

Pas tout à fait.

J’avais eu la bonne idée de faire un collier en tulipes jaunes. Un hommage au printemps. C’est le cœur rempli de bonheur que je suis allée chez le fleuriste. Pas de tulipes. J’appelle tous les fleuristes de la ville, ils ont des tulipes, mais pas jaunes. Ce n’est pas grave. Prenons des orangées et des blanches.

C’est avec un grand doigté et beaucoup de patience que j’ai travaillé sur le collier… c’est-à-dire que j’ai brisé une tige, puis deux. Ce n’est pas grave. Je vais faire un collier un peu différent de celui de mon idée de départ.

J’avais vu des photographes placer leur studio – les flashs et le fond – à l’extérieur… J’aimais beaucoup le rendu, alors j’ai tout sorti dehors sur mon minuscule patio. Encore là, j’ai un problème. Le vent souffle fort et mon beau fond blanc se déchire devant mes yeux. Ce n’est pas grave. Trouvons un autre endroit 

Finalement, on embarque tout dans ma voiture et on part faire un tour. J’avais envie de quelque chose de printanier, de coloré, mais en avril, il n’y a pas beaucoup de verdure. En revenant sur nos pas, nous décidons d’arrêter chez une amie qui possède une belle cour. Elle n’est pas là, mais nous autorise à y aller. J’ai regardé la place et ça m’a frappée. Sa porte de garage est blanche! J’avais mon fond blanc, juste là.

J’adore les photos réalisées lors de cette séance. C’est simple, rempli de couleurs et surtout son histoire montre qu’un peu de persévérance, ça donne de beaux résultats.

 

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