.Zone de confort.

Arrêter

Samedi soir, 19 h 30.
Assise devant mon ordi, en train de regarder ce qui se passe de bon sur mon ami Facebook.
Et là, ça m’arrive, comme cela, sans crier gare. J’ai envie de faire de la photographie.
 
Je vois que mon amie Éliane est connectée et je lui propose de faire une séance. Elle me dit oui tout de suite, sans même poser de questions sur ce qu’on allait faire (une chance, car je n’avais pas vraiment d’idée fixe).
 
Arrivée chez elle, on lui choisit une tenue, puis elle se prépare.
La question qui tue arrive : « On va où? ».
 
C’est là que l’idée de « Zone de confort » entre en jeu. Dans mon dernier article, je vous ai avoué mon amour pour les champs. Ceux uniquement revêtus de verdure, ceux avec des fleurs et même ceux qui sont en friche. Je voulais cependant vraiment trouver un endroit urbain pour créer quelque chose de différent pour cette séance. Le problème, c’est que nous sommes samedi soir. Le centre-ville est bondé.
 
Nous nous sommes donc résignées à aller à La Plaine à Drummondville, l’un de mes endroits préférés pour faire de la photo. J’étais quand même décidée à sortir de ma zone de confort. Alors, j’ai sorti mon flash et travaillé afin d’obtenir un résultat différent qui fasse en sorte que personne ne puisse savoir que j’ai, encore une fois, pris des photos à mon endroit préféré.
 
Je crois que j’ai réussi.
 
C’est vraiment important pour moi de sortir de ma zone de confort, j’essaie souvent de trouver de nouvelles techniques, de nouveaux endroits et de nouveaux modèles. Je n’ai pas de professeur ou de patron pour me pousser à aller plus loin dans mes démarches photographiques. Je dois m’obliger moi-même à repousser mes limites.
 
P. S. Les moustiques de La Plaine sont extrêmement voraces. J’ai même dû retirer plusieurs d’entre eux sur la photo finale et corriger les boursouflures sur ses bras de ma modèle. Merci Éliane d’avoir supporté la douleur. Je te promets que la prochaine fois, nous irons en milieu urbain.
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