.Adolescence.

Arrêter

513168034Il y a quelque temps, je suis tombée sur tout mon premier blog. 2006, directement dans mon adolescence. Je l’ai feuilleté en entier et j’ai lu attentivement mes articles et les commentaires. J’ai pouffé de rire à plusieurs reprises et je me suis demandé comment mon cerveau pouvait bien fonctionner pendant mon adolescence. Heureusement, j’ai évolué et j’ai approfondi mes connaissances en photographie (adieu effet cheap Photofiltre). Par contre, il y a quand même quelques trucs que j’aurais aimé avoir gardé de mon adolescence.

Le temps : Pas d’obligation majeure, un travail à temps partiel…j’avais du temps pour faire uniquement ce qui me plaisait.

La confiance : À 16 ans, j’avais réellement l’impression de savoir tout sur la vie. J’avais confiance en mes capacités et j’étais certaine que je pouvais faire n’importe quoi. Rien ne pouvait m’empêcher de faire mes projets et d’atteindre mes buts. Maintenant, je suis confiante, mais je ne suis certainement pas aussi fonceuse.

L’insouciance : Être adulte apporte des responsabilités, des décisions et la pression de la société. L’adolescence est une belle période d’insouciance où l’on croit que les enjeux majeurs de notre vie sont les garçons ou les amis.

L’acceptation de mon corps : Au secondaire j’étais très à l’aise avec mon image. Bien sûr, il y avait des petits défauts qui me plaisaient moins mais je les acceptais plus facilement. Je réalisais beaucoup d’autoportraits pour me pratiquer à la photographie et je n’avais pas peur de les exposer (sans aucune retouche). À 25 ans, je suis très difficile sur les photos de moi.

L’imagination : Quand je regarde les images de mon blog, je vois que j’étais une ado extrêmement créative. Une canette de Pepsi pouvait devenir une source d’inspiration. Maintenant, j’ai l’impression que je dois creuser plus pour trouver l’idée du siècle. Je dois m’arrêter et être plus observatrice.

P.S. La signature ENI…ça provient de mon nom à l’envers ENIREHTAC. Aucune idée pourquoi je trouvais ça cool. Je l’avais même tagguer sur le mur de ma chambre.

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